Erika Kokkosis est une sage-femme, une éducatrice en allaitement et une éducatrice à la naissance. Elle est une mère allaitante en tandem de deux garçons, âgés de 6 et 4 ans.

Depuis 2016, elle fournit des services de sage-femme dans le cadre de la médecine humanitaire pour la crise des réfugiés à des ONG, telles que SAMS GREECE (Syrian American Medical Society) et Médecins sans Frontières. Depuis 2011, elle est impliquée dans les soins de sage-femme communautaires de manière professionnelle ou bénévole, réalisant notamment des accouchements à domicile selon les protocoles internationaux. Elle fait également du bénévolat en tant que mentor de mères allaitantes dans le cadre du “Teaching Moms program” et en tant que membre expert dans le panel de l’étude Delphi pour le planning familial et les soins d’avortement, OMS.

Erika Kokkosis a récemment terminé son Master of Science au Département de médecine de Larissa “Biomarkers in Obstetrics / Gynecology – Perinatal Medicine” et a soutenu sa thèse sur la “Disponibilité des méthodes contraceptives dans les camps de réfugiés – Mise en œuvre et acceptation basée sur des questionnaires”. Elle a reçu une formation spécialisée dans le cadre de programmes postgradués sur l’allaitement, les soins médicaux aux victimes de violences sexuelles, l’interruption de grossesse, l’arrêt du tabac pendant la grossesse et l’accouchement, l’accouchement naturel, l’échographie du troisième trimestre et la gestion des incidents mineurs de violence physique.

Erika Kokkosis parlera de Soutenir une mère réfugiée au niveau postnatal en théorie et en pratique : parler de la vérité à l’intérieur d’une interview [Supporting a refugee mother postnatally in theory and in practice: talking the truth inside an interview] le samedi 19 mars à 9 heures.

Charan Kamal Kaur/ Ingrid Bal (Pays-Bas) est une doula postnatale, professeur de kundalini yoga, présidente, formatrice et coordinatrice du Réseau de soutien postnatal. Elle milite en faveur d’un repos postnatal long et détendu et d’une période de rapprochement, qui sont les fondements d’une société saine. Son expérience et ses compétences ont été acquises en tant que mère de deux garçons, en tant que doula postnatale et professeur de yoga, ainsi que dans ses emplois précédents en tant que directrice de l’organisation caritative PSN, dans le monde des affaires et de l’hôtellerie. Elle est mariée, a deux fils et est une jardinière passionnée.

www.ingridbal.com 

Ingrid Bal propose un atelier sur la Living vulnerability: Power and Sacrifice [Vulnérabilité vivante : Pouvoir et sacrifice], le samedi 19 mars, de 10 à 11 heures.
La vulnérabilité est considérée comme une faiblesse plutôt que comme une force. Notre système de santé est fondé sur la réduction de la vulnérabilité plutôt que sur son exploitation. Mais si nous renversions la situation et considérions cet état tendre et fragile comme un puissant paradigme de changement ? Dans cet atelier, nous allons redéfinir notre relation personnelle avec la vulnérabilité. Non seulement pour comprendre sa signification, mais aussi pour vivre et respirer son pouvoir.

Ingrid Bayot est sage-femme, diplômée en Belgique en 1981 ; elle a travaillé dans différents domaines de la périnatalité, notamment en salle d’accouchement, en soins post-partum et néonataux, ainsi que dans l’accompagnement global de la naissance et de l’allaitement. En 2004, elle obtient un Diplôme Universitaire en Lactation Humaine et Allaitement Maternel (DULHAM) à la Faculté de Médecine de Grenoble. Elle a suivi diverses formations en communication et en psychologie. Depuis 1991, elle dispense des formations en périnatalité et en allaitement en Europe francophone et au Québec, où elle réside depuis 1996. Elle est chargée de cours à l’Université du Québec à Trois-Rivières dans le cadre du baccalauréat en pratique sage-femme. Elle est l’auteur de nombreux articles et ouvrages, dont Le quatrième trimestre de la naissance, Éd. ÉRES 2018 et Parents futés, bébé ravi, Ed. Robert Jauze, 2004.

Site www.ingridbayot.com 

Ingrid Bayot interviendra sur le thème Mama Sapiens ou : comment les conditions d’apparition de notre espèce nous éclairent sur les besoins des nouvelles mères le 19 mars de 14h00 à 16h00 CET/ 9h00 à 11h00 EDT.

J’ai envie de vous proposer le thème du “postpartum tribal” ; je m’explique.
Quand je vois, avec mes lectures sur l’histoire et l’anthropologie, ce qu’apportait le groupe, la tribu, le village aux femmes qui venaient d’avoir un bébé, je comprends pourquoi notre espèce Sapiens, n’a pu émerger que parce que nous vivions en petites sociétés organisées avec de fortes capacités de coopération, de protection mutuelles et de compétences en langage et communication.
Comme le dit très bien Sarah Blaffer-Rdhy (mon anthropologue préférée) nous sommes une espèce à maternage communautaire. Une mère doit pouvoir compter sur son groupe pour 1) la protéger pendant la période vulnérable du postpartum immédiat 2) lui permettre de maintenir une vie sociale avec son bébé 3) pouvoir confier son bébé à des personnes de confiance quand nécessaire. Bref, ne pas avoir sur ses épaules la charge complète de la protection, du nourrissage et de la socialisation de son enfant, en plus de sa propre protection, alimentation et socialisation.
Ces constats nous donnent des clefs pour comprendre les manques et les détresses des femmes actuelles : discours incohérents, modélisations et apprentissages incomplets voire contradictoires, confinements et destruction du tissus social, politiques de santé orienté médicament curatif, plutôt que conduites préventives, “congé” de maternités insuffisants (sauf exception, pays nordiques, Québec), solitude et culpabilité.
J’envisagerai aussi les solutions, en posant la question : comment recréer au mieux, au 21e s. et avec nos moyens modernes, des micros-tribus stables ou transitoires, qui puissent soutenir “suffisamment” bien les nouvelles familles ?

 Christine est mère de quatre jeunes enfants. Elle milite pour la sensibilisation et le changement social en matière de soins post-partum dans les cultures où les traditions de soins ont disparu. Elle est éducatrice, organisatrice et animatrice. Sa mission au sein du Center for Sacred Window Studies est de donner aux familles des informations et des idées sur la façon de créer le soutien dont elles ont besoin pendant la période sacrée du post-partum, et de former des soignants ayurvédiques du post-partum pour soutenir les familles en utilisant le régime alimentaire, la routine, les plantes médicinales et les principes universels de la mère en matière de soins : simplicité, flexibilité, compassion, écoute, intuition, ancrage, non-jugement.

www.sacredwindowstudies.com 
www.facebook.com/AyurvedaForPostpartum 
www.instagram.com/sacredwindowstudies 

Christine Eck parlera de La vulnérabilité dans l’autonomisation : Transformer la culpabilité et la peur pour honorer le sacré [Vulnerability into Empowerment: Transforming guilt and fear to honor the sacred], le 18 mars, 17h00-18h00 CET/ 12h00-13h00 EST.

Dans notre culture occidentale, il est très courant que les femmes aient peur de demander de l’aide, qu’elles se sentent inadéquates si elles en ont besoin et, bien sûr, qu’elles ne soient même pas conscientes des façons dont elles pourraient en avoir besoin. J’aimerais explorer le changement mental/émotionnel qui se produit lorsque les gens découvrent la science qui se cache derrière la fenêtre sacrée, et les profondes traditions de guérison qui existent pour aider les personnes en post-partum à retrouver leur force.

Ibu Robin Lim est une sage-femme philippine~américaine~micronésienne et fondatrice de Bumi Sehat, une organisation à but non lucratif en Indonésie, et de la Fondation Wadah Philippines.

La passion d’Ibu (mère) Robin est le respect des droits de la femme lors de l’accouchement et les soins de santé en tant que droits de la personne. Avec les membres de sa formidable équipe, Ibu Robin travaille au maintien de l’aide médicale et des cliniques d’accouchement à Bali, Aceh (après le tsunami de 2004 dans l’océan Indien), Lombok, Indonésie (après la dévastation des tremblements de terre de 2018), Sentani, Papouasie (sujette à de multiples catastrophes, tant naturelles que liées aux conflits). Aux Philippines, l’équipe Wadah soutient des cliniques d’accouchement à Dulag (à la suite de la super tempête Typhoon Haiyan) et bientôt à Palawan (taux de grossesse chez les adolescentes le plus élevé de la planète).

En 2006, la Fondation Alexander Langer a honoré Ibu Robin en tant que Premier Alexander Langer.En 2011, Ibu Robin a été élue “héroïne de l’année ” par CNN. Cela a donné aux soins de sage-femme à mère une plateforme populaire plus large, dans le monde entier. En 2012, l’APPPAH (Association for Pre and Perinatal Psychology and Health) a décerné à Ibu Robin le prix Jeannine Parvati BirthKeeper.

Le meilleur soutien d’Ibu Robin a été son mari, Wil, ses huit incroyables enfants adultes et en pleine croissance (âgés de 44 à 14 ans) et leurs partenaires… plus six petits-enfants, nés doucement entre ses mains.

Parmi les livres publiés par Robin, citons :
After the Baby’s Birth, Wellness for Mothers, Ecology of Gentle Birth, Awakening Birth, Eating for Two… Recipes for Pregnant and Breastfeeding Women, Placenta the Forgotten Chakra (depuis 2022 également publié en français !), Eat Pray Doula, The Geometry of Splitting Souls (poésie, Blue Light Press), The Natural Family Planning Workbook… a lifestyle of nonviolence (avec Marie Elena), Butterfly People (un roman), et beaucoup d’autres livrets de santé en Bahasa Indonesia sont disponibles en ligne. www.iburobin.com

En 2009, Déjà Bernhardt, la fille de Robin, a réalisé deux films documentaires primés sur le travail de Lim et l’importance essentielle de la naissance en douceur pour une planète plus pacifique, “Guerrilla Midwife” et “Tsunami Notebook”.

Pour voir et soutenir le travail d’Ibu Robin : www.bumisehatfoundation.org
Visitez également
http://iburobin.com 
http://awakeningbirth.org 
https://bumisehat.org 

Marie Mahé-Poulin est psychologue clinicienne, praticienne en rebozo, yoga et méditation. Elle accompagne, dans son cabinet de Nantes et Pornic ou en ligne, les femmes et les couples sur le chemin de l’enfantement en pré et post-natal. Elle est également l’auteure, avec Céline Chadelat, du livre “Le Mois d’Or, bien vivre le premier mois après l’accouchement” et du “Cahier d’exercice pour préparer en couple sur postpartum” tous deux publiés aux éditions des Presses du Châtelet.

Site internet : https://lemoisdor.fr 

Marie Mahé-Poulin interviendra sur Le Mois d’Or, accueillir notre vulnérabilité et réveiller notre puissance le dimanche 20 mars, à 11h30 CET.

Gérémia est une Doula’ Artisane dont l’univers créatif puise son inspiration dans la maternité, dans la représentation des corps ainsi que dans notre rapport à la nature et à la vie. Son travail mêle différentes techniques: linogravure, broderie, céramique, peinture, dans des teintes douces et poétiques. Au fil des années sa pratique s’est affinée, son univers dessiné et sa passion a continué de grandir. Elle accompagne les femmes dans leur parcours de grossesse, se tient auprès d’elles quand elles mettent leurs bébés au monde et prends soin d’elles pendant cette période si importante qu’est le post-partum. Particulièrement touchée par la vulnérabilité des femmes, elle travaille à démontrer combien cette fragilité se révèle être une force, combien les femmes sont résilientes, authentiques et épatantes. Mère de trois enfants et particulièrement sensible à la particularité du post-partum, elle a créé le Petit Manifeste pour la mère qui vient d’enfanter, un petit livret en libre accès qui sème des graines auprès des parents.

Geremia Bouquet est l’artiste qui a créé le visuel représentant le sommet de cette année.

Instagram : maternage_mother_doula 
https://deliou7.wixsite.com/motheringmother 

Gérémia Bouquet proposera un atelier intitulé “Petit Manifeste Postnatalpour la femme qui vient d’enfanter” le dimanche 20 mars, à 15h CET.
Cet atelier sera l’occasion de vous présenter ce Manifeste que j’ai créé et vous partager mon expérience du post-partum. Ce sera aussi pour moi l’occasion d’aborder avec simplicité les besoins fondamentaux d’une femme qui vient d’enfanter. Mon souhait le plus cher en créant ces pages a été que les femmes sortent de cette lecture inspirées et prêtes à composer leur propre recette du post-partum. Il n’y a que des suggestions, des inspirations, des idées, des informations rassemblées avec amour pour elles, mais surtout rien d’obligatoire ni d’imposé. Les femmes possèdent en elles la sagesse de savoir ce qu’il leur convient, notre travail en tant qu’accompagnant est simplement de les rappeler à cette confiance primordiale en leur capacité à accompagner ces nouvelles vies.

Lesley Everest est la mère de quatre enfants, pour la plupart déjà adultes.  Elle est la fondatrice et directrice de MotherWit Doula Care et de MotherWit Doula Trainings.  Elle est au service de sa communauté à Montréal, au Canada, en tant que doula et éducatrice pour la naissance et le post-partum depuis près de trente ans.  Avec une formation en psychosynthèse, en thérapie craniosacrale biodynamique, en coaching transformationnel, en éducation sur le sommeil du nourrisson basée sur des données scientifiques, en accompagnement de la grossesse, de la perte du nourrisson et de la fin de vie, et en ministère interspirituel, Lesley cherche à nourrir les ressources internes et externes des femmes enceintes, des mères et des nouvelles familles afin qu’elles puissent connaître et posséder le pouvoir de leur magnificence inhérente.

Lesley aime écrire, rire, marcher et danser, de préférence dans la nature.  Lesley a survécu à un cancer avancé et sait combien la découverte de notre “expert intérieur” peut être bénéfique.

info@MotherWit.ca 

www.MotherWit.ca 

Lesley Everest parlera de “L’apaisement du système nerveux post-partum” le dimanche 20 mars, à 16h CET. 

La plupart des gens deviennent parents par le biais de la naissance.  Cela signifie que devenir parent se produit généralement à l’intersection où notre plus grand pouvoir et notre plus grande vulnérabilité se rencontrent.  L’ocytocine est une pièce à double face, qui nous procure certains des plus grands plaisirs de la vie, mais aussi certaines de ses douleurs les plus intenses.  Comment pouvons-nous, en tant que praticiens des soins postnatals, nourrir la vulnérabilité afin qu’elle se traduise par une autonomisation plutôt que par une brutalité et un traumatisme prolongés ?  Dans cette intervention, Lesley parlera de l’impact de la naissance technocratique, des valeurs culturelles occidentales modernes de réussite et d’indépendance, et de l’isolement sur le système nerveux de la famille post-partum.  Nous apprendrons des mesures pratiques pour aider les familles à s’enraciner grâce à une médecine relationnelle favorisant l’ocytocine et à retrouver le besoin d’honorer cérémonieusement la nouvelle maternité.